Les femmes guerrières en blouse blanche à la “dernière porte de l'espoir” des F0 gravement malades

01/08/2025 | 56 lượt xem

Les femmes guerrières en blouse blanche à la “dernière porte de l'espoir” des F0 gravement malades

 Face à l’augmentation exponentielle du nombre de cas d’infection à Ho Chi Minh-Ville, les femmes médecins du département d'Unité de soins intensifs (USI) de l'hôpital An Binh livrent bataille, jour après jour, face à un dangereux ennemi invisible. Un combat exigeant, stressant et épuisant, qui suppose risques et sacrifices. Le courage et la résilience sans faille des femmes vietnamiennes tout au long de l'histoire valent de l’or.

Des femmes médecins à l'hôpital An Binh avant d'entrer dans la lutte contre la pandémie de Covid-19

Photo: fournie par la femme médecin Minh Thai

Des queues interminables d'ambulances devant l'hôpital. Plus de 500 lits sont occupés en moins de 2 jours. L’augmentation des patients du Covid-19 “soudaines” provoque une carence en effectifs. Les réserves de médicaments baissent vite. Malgré tous les efforts, le nombre de malades dépasse le "capacitaire augmenté”. Ces défis obligent les soldats en blouse blanche à travailler sans repos pour soigner les malades.

Décisions fatidiques

Considéré comme la « dernière porte de l'espoir », l'Unité de soins intensifs nécessite les médecins à intervenir au maximum pour sauver des patients en réanimation. Les F0 gravement malades doivent être intubés et mis sous respirateur pour leur suivre. Néanmoins, à cause de la pénurie de matériel médical, les personnels de santé sont tous les jours confrontés à des décisions qui affectent directement la vie de chaque patient.

Le taux de mortalité de l'USI est assez élevé. “Il y a des jours, dans mon quart de travail, je dois assister, impuissant, à la mort des 3-4 personnes. Le plus triste, c'est le décès des parents de nombreux médecins.", a partagé la femme médecin Truong Thi Xuan Lan.

Des sacrifices silencieux et nobles

Dans la lutte de longue haleine engagée contre le coronavirus, il existe beaucoup d'histoires sur les épreuves des agents médico-sanitaires ici. Il n'est pas faux de dire que le métier de médecin est dû et nécessite des sacrifices pour les femmes. Les quarts de travail se déroulent en continu de jour comme de nuit. Sous un soleil de plomb de Saigon, avec des vêtements de protection étouffants, elles doivent bouger constamment, prendre soin des personnes contaminées et effectuer des procédures. C’est pourquoi les femmes médecins souffrent de maladies de la peau telles que: champignons, acné. 

“À l’épicentre de l’épidémie, face à un ennemi toujours insaisissable, nous avons peur dans cette course contre la mort plusieurs fois. Toutefois, si tout le monde choisit des travaux légers, qui subira des épreuves ?

(Mme. Truong Thi Xuan Lan)

Les médecins effectuent les urgences

Photo: fournie par la femme médecin Minh Thai

Petites joies de grands bonheurs  

Interrogée sur le plus grand bonheur dans son travail, la femme médecin Tran Minh Thai a déclaré : “Chaque fois que je vois un patient sevrer le ventilateur, c'est vraiment un miracle. Je me souviens très bien d'une fois où j'ai rencontré un de mes vieux patients par hasard. En la voyant en bonne santé, une indescriptible émotion a rempli mon cœur. Et je suis si ému que je ne peux plus parler.”

Depuis plus de 2 mois, loin de la famille, les femmes médecins ici reçoivent beaucoup d'attention de la famille. Appels, messages et encouragements de la famille, ce sont des cadeaux significatifs qu'elles reçoivent chaque jour. Outre la famille, les collègues sont aussi des compagnons pour aider ces filles à surmonter tous les défis.

"Dans cette guerre, je sais que je ne suis pas seul car tout le monde est toujours à mes côtés”

(Mme. Tran Minh Thai)

Au milieu des hauts et des bas du travail, en réalisent leur noble tâche en suivant les paroles du président Ho Chi Minh : “le médecin doit être comme une mère”, les femmes en blouse blanche déterminent à vaincre l'épidémie. Les contributions et efforts incessants et dévoués des filles en blouse blanche sur la “ligne de front” affirment profondément la beauté résistante et courageuse des femmes vietnamiennes tout au long de l'histoire. Je crois qu’avec la solidarité et des gens qui vivent pour tout le monde comme ça, nous surmonterons toutes les difficultés pour gagner la victoire.